Les filles et le sport est un sujet de recherche de plus en plus populaire. Pourquoi les adolescentes sont si nombreuses à abandonner les activités physiques? Et si la solution était simplement un bon soutien-gorge sport ?
Les cours d'éducation physique

Moment de bonheur pour les uns, cauchemar pour d’autre, les cours d’éducation physique forcent les jeunes filles à entrer en relation avec leur corps. A l’adolescence, ce dernier change, grandit, se transforme et les jeunes filles deviennent très soucieuses de leur image. Les seins, symbole de féminité, est une de leur principale préoccupation au gymnase et dans le vestiaire. Sont-ils trop gros? Trop petits? De quoi vais-je avoir l’air quand je vais courir? Dois-je porter un soutien-gorge? Quel modèle?
Le problème est encore plus criant pour les jeunes filles qui ont une forte poitrine. A l’époque où j’étais moi-même au secondaire, je mettais le même soutien-gorge que d’habitude pour mes cours d’éducation physique. Un soutien-gorge sport? Je ne savais même pas que ça existait, des soutiens-gorge sport. Et j’avais mal – évidemment. Au gymnase, j’étais beaucoup plus préoccupée par mes seins qui rebondissaient partout que d’attraper le ballon.
La gêne était également présente en tout temps. J’essayais d’oublier les moqueries des gars et je me changeais dans les toilettes pour éviter de me déshabiller devant les autres filles.
Est-ce que cette histoire est une histoire de “l’ancien temps”?
Est-ce que je suis la seule à avoir vécue cette situation ?
Je pensais que les jeunes filles d’aujourd’hui étaient beaucoup plus informées que je l’étais. Avec toute l’information disponible sur Internet, on peut penser que toutes les adolescentes portent un bon soutien-gorge sport dans leur cours d’éducation physique. La réponse est non, pas du tout. J’ai lu plusieurs études. J’ai discuté avec des professeurs d’éducation physique et la situation n’a pas changée.
Quelques chiffres officiels
En 2015, une étude sur les filles et le sport fut réalisée en Angleterre auprès de 2 089 jeunes filles de 11 à 18 ans.
- 73% des filles ont rapporté avoir des problèmes avec leurs seins lorsqu’elles font du sport: les rebonds, la gêne dans le vestiaire, l’apparence de leurs seins quand elles font de l’exercice, la peur de ne pas porter le bon type de soutien-gorge, etc.
- 30% ressentent de la douleur. Ce pourcentage grimpe à 45% pour les filles à forte poitrine.
- 40% des filles à la poitrine volumineuse sont convaincues que leurs seins sont trop gros pour faire de l’exercice.
Quelques explications
Depuis que je m’intéresse au sujet des soutiens-gorge sport, je suis navrée de voir à quel point les femmes en général ont très peu de connaissances sur les caractéristiques d’un bon soutien-gorge. Les jeunes filles sont encore plus vulnérables. Ce n’est pas une matière enseignée à l’école et évidemment, pas question d’en discuter avec leur mère qui, de toute façon, “ne comprend jamais rien à rien” 🙂
Conséquemment, elles sont à la merci des grandes compagnies qui les influencent à grand coup de spots publicitaires. Elles achètent donc un soutien-gorge parce qu’il est sexy, parce qu’il a un logo X ou parce que c’est le même que son amie.
Selon cette même étude, plus de la moitié des filles interrogées ne portent jamais de soutien-gorge sport. Seulement 10% en porte toujours un. Il y a donc un grand travail d’éducation à faire.
Les solutions
La non-participation des filles aux sports entraine évidemment toutes sortes de problèmes: obésité, santé, image de soi, etc. Les problèmes vécues par ces jeunes filles me touchent au plus haut point, c’est d’ailleurs une des principales raisons pour laquelle j’écris ce blog.
Est-ce qu’on peut améliorer la situation ? Bien sur!
Si tu as une jeune fille aux gros seins dans ton entourage, dis-lui qu’il y a des solutions. Parle-lui de ce blog afin qu’elle puisse en connaitre un peu plus sur le sujet. J’ai écris plusieurs articles sur la performance, le confort et l’achat de soutiens-gorge au Québec. Si elle règle son problème de poitrine qui rebondit durant ses cours d’éducation physique, elle apprendra à aimer le sport. On pourra ainsi changer le monde, un soutien-gorge à la fois.
Nathalie Hivert, présidente
enellquebec.ca