L’achat d’un soutien-gorge sport n’est pas toujours une tâche facile, surtout lorsqu’on a une forte poitrine. Pour se simplifier la tâche, voici quelques trucs pour savoir si ça vaut la peine d’essayer le soutien-gorge qu’on a entre les mains.

1) Le niveau de maintien
Les soutiens-gorge sport sont classés en trois catégories selon le type de support offert.
a) Activités à impacts légers: Marche, Yoga, Pilates, Golf, Jardinage, etc.
b) Activités à impacts moyens: Marche rapide, sport de raquettes, etc. Le corps bouge beaucoup et il y a des mouvements brusques, mais il n’y a pas de sauts.
c) Activités à impacts élevés: Jogging, Volley-ball, Basket-ball, etc. Bref, tous les sports qui comportent des sauts et où on a besoin du maximum de support.
Il faut regarder sur l’étiquette afin de voir dans quelle catégorie se classe le soutien-gorge qu’on veut acheter. L’idéal, c’est d’avoir plusieurs soutiens-gorge selon le type d’activité. Alors pourquoi ne pas acheter un seul soutien-gorge pour activités à impacts élevés et le porter tout le temps? C’est effectivement une solution possible. Mais, comme mentionné dans un autre article, les soutiens-gorge haute performance sont très serrés et très rigides. Pour le temps d’une course, c’est parfait puisqu’on a besoin du maximum de performance. Par contre un soutien-gorge plus souple et plus confortable conviendra mieux pour une journée de golf.
2) Le tissu
La plupart des vêtements de sport sont fabriqués en fibres synthétique (ex: nylon, polyester) parce qu’elles sont plus résistantes et sèchent plus rapidement que les fibres naturelles (ex coton). Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, fibres “naturelles” ne veut pas dire fibres “écologiques”.
La fabrication industrielle du coton peut être très polluante alors avant d’acheter un vêtement en coton, il faut s’assurer que c’est du coton équitable ou biologique. Le coton est confortable et permet à la peau de respirer facilement mais comme il absorbe la sueur et sèche difficilement, le coton doit être réservé pour des activités où on ne transpire pas trop. Le classique gilet détrempé et dégoulinant? Non merci. Pour les activités intenses, on préfère les fibres synthétiques autant pour le soutien-gorge que pour les vêtements.
Parmi les fibres synthétiques favorites des fabricants on retrouve l’élasthanne (spandex en anglais). La marque Lycra est la plus connue des fibres élasthannes sur le marché. Cette fibre est très élastique (elle peut s’étirer jusqu’à 600% et reprendre sa taille initiale). Grâce à elle, le vêtement est souple, confortable et colle au corps.
Quoi de mieux qu’une paire de leggings moulants comme une seconde peau qui reste bien en place et nous permet bouger dans tous les sens. Pour les soutiens-gorge? Ça dépend. Si l’objectif est de faire l’achat d’un soutien-gorge sport performant, on ne veut pas qu’il bouge avec nos seins. Au contraire, on veut un vêtement rigide qui va limiter les mouvements. Il faut donc lire l’étiquette afin de s’assurer que le vêtement ne contienne pas trop d’élasthanne (max 10%).
Si le tissu du soutien-gorge contient beaucoup d’élasthanne, il va s’étirer facilement. Parfait pour le yoga. Mais pour la course, le soutien-gorge ne sera pas capable de limiter les rebonds de la poitrine.
3) Entretien
Plusieurs fibres synthétiques sont faites à base de plastique. Par conséquent, l’ennemi numéro un d’un soutien-gorge est la sécheuse qui fait fondre les micro-fibres de plastique. La plupart peuvent être lavés à la machine. Toutefois, on préfère le cycle délicat pour éviter de trop secouer le soutien-gorge. Ne pas oublier d’attacher les agrafes avant de le laver ou le mettre dans un sac afin d’éviter qu’il s’accroche dans les mailles d’un autre vêtement. Il faut consulter les étiquettes du fabricant afin de savoir les instructions d’entretien.
En conclusion, savoir lire les étiquettes nous simplifie la vie lors l’achat d’un soutien-gorge sport en plus de nous faire gagner du temps.
Nathalie Hivert, présidente
enellquebec.ca